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avis aux praticiens en ésotérisme
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avis aux praticiens en ésotérisme

VIP-Blog de yehonatan33000
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  • Créé le : 01/06/2009 12:39
    Modifié : 07/06/2009 22:18

    Garçon (18 ans)
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    "Magie noire" >>> Le TCH

    02/06/2009 21:53



    Le Tiers Choc Retour, appelé le choc en retour est un effet produit aprés avoir pratiqué un rituel de magie noire sur un objet ou une personne.

    De nombreuses personnes s'interrogent sur le phénomène du "choc en retour".
    Ce sujet est effectivement mal compris voire totalement ignoré de la plupart des "magiciens".
    En effet, beaucoup de bêtises ont été dites et écrites à ce sujet et de nombreuses erreurs ont été formulées sans aucune connaissance réelle.

    On pourrait se poser la question : Pourquoi tout notre monde repose sur des lois "physique", et pourquoi la magie, elle, ne subirait pas ces lois ?

    En effet, il est une loi universelle, qui dit que "Toute action entraîne une réaction", et un autre loi découverte plus récemment, chère aux adeptes de la physique quantique, et appelée "effet papillon", nous dit que "le battement d’ailes d’un papillon à Tokyo, peut provoquer un orage à New York"…

    C’est principalement sur la base de ces deux lois que nous présenteront notre argumentation… Il semble important de préciser, pour commencer, que la magie est avant tout une démarche spirituelle, ce qui implique normalement que le magicien, dans ses actions, agit dans une volonté "d’élévation spirituelle", ou en clair de détachement du matériel vers le spirituel.

    Toute action entraîne une réaction. En effet, quoi que l’on fasse, cela influe sur notre environnement proche ou lointain, sur notre vie et sur celle de ceux qui nous entoure… Chaque décision que nous prenons constitue un événement à elle seule, qui peut aller jusqu’à impliquer toute notre vie future ! Des questions comme " Dois-je prendre ce métro ou celui-là ? " ou bien "Dois-je quitter mon travail pour celui-ci ou pas", etc… vont souvent transformer radicalement une partie ou toute notre vie !
    Et chacune de ces transformations, va nous entraîner dans diverses expériences qui nous conduiront à apprendre, encore et encore, dans un but d’évolution.
    LA MAGIE C’EST PAREIL : Avant tout rituel, nous nous devons de nous poser les bonnes questions… A la suite de ces questions, le magicien prendra la décision si oui ou non il peut réaliser son rituel . C’EST A CE MOMENT LA QUE LE "CHOC EN RETOUR" VA S’APPLIQUER.
    Qu’il fasse le bien ou le mal, le magicien récoltera ce qu’il a semé : le bien pour le bien, le mal pour le mal… Mais il faut savoir que le choc en retour peut-être très long à revenir. Parfois même celui-ci ne reviendra que dans la vie suivant ! Mais il revient toujours !
    Il est donc intéressant de faire le bien. Une bonne action renverra du positif. Mais il est évident que moins on sera élevé spirituellement, moins le retour positif se manifestera rapidement !
    Cette loi explique notamment ce que beaucoup considère comme le "triple choc en retour".
    En réalité, qu’il soit triple, quadruple, ou centuple, on imagine mal comment mesurer la violence d’un choc en retour comparativement au mal que l’on a pu faire !
    Néanmoins, il est vrai qu’affirmer que le choc en retour est toujours plus fort que le mal que l’on a pu faire. Voilà donc un "détail" qu’il est bon de garder en mémoire…

    Nous déconseillons naturellement à quiconque de faire le mal, car quoique l’on dise, quoique l’on pense, on récolte toujours plus que ce que l’on a semé.
    Et même si avant de lire ceci certains auraient pu faire du mal sans en avoir conscience, et ne pas comprendre pourquoi ils auraient reçu ce fameux "choc en retour". Maintenant, ils le savent et ils n’ont plus aucune excuse pour faire le mal…
    Enfin c’est à chacun de voir !





     
     


     

    La magie blanche : Un sujet tabou chez les praticiens

    02/06/2009 22:20



    " La Magie (avec une majuscule pour la distinguer de la prestidigitation) est un ensemble de techniques, souvent ritualisées selon des codes de connaissance ésotérique, permettant de produire des phénomènes d'altération de champ magnétique des individus, comme positiver le destin, influencer à sa guise le comportement d'autrui ou le cours des événements. " http://www.ensorcellement.fr/magie_blanche/magie-blanche.html...

    voilà ce que la plupart de certains sites peuvent donner de la magie noire. De plus, la magie blanche est présentée comme étant une pratique positive. Seulement voilà je m'oppose à cet argument ! 

    Pourquoi ?

    Tout d'abord, je dirais que la Magie blanche est une dérive de la Magie noire car elle a pour but de procurer une certaine facilité à accéder aux choses quelque soit le domaine mais en influençant les êtres vivants  et le destin...

    Or il n'est pas plus noire qu'une magie agissant sur les individus...

    Prenons un exemle typique, trés connu chez les garçons et les filles : Les envoùtements d'amours et les philtres d'amour !!!

    " Tu as mal agi (dit le praticien à son disciple)"

    "oui mais je l'aime, et je veux sortir avec lui / elle (répond le disciple)"

    " Certes je comprends ce sentiment, mais en forçant son amour et en lui imposant le tien, tu le prives de ses libertés et de son libre arbitre et de ses sentiments... Tu as agi par amour... Certes, mais tu n'as pas tenu compte de la liberté de cet être que Dieu a créé libre , ce qui est  un grave péché ! Et si tu lui fesais boire cette potion, il en serait de même et tu ne récoltera que le mal que tu a fait subir à celui que tu aimes... Parce que cela est juste..."

     





     
     


     

    La Magie noire

    02/06/2009 22:28

    La Magie noire


    Je ne connaît pas exactement la bonne définition.

    Je vais donc essayer d'en donner une qui me semble correspondre avec les pratiques qui s'y réfèrent..

    La Magie noire est l'ensemble des pratiques ésotériques qui concernent le domaine de la destruction, de la mort et de tout ce qui appartient à l'obscurantisme.

     





     
     


     

    Le pentagramme

    02/06/2009 23:23

    Le pentagramme


    Le mot [modifier]

    Dans son étymologie grecque, le mot "pentagramme" contient le préfixe penta- (πέντα) signifiant « cinq », et le suffixe -gramma (γράμμα) signifiant "lettre, écriture". Le pentagramme est une lettre à cinq angles.

    Le pentagramme est désigné en latin par les termes pentagulum et pentaculum, mais aussi par les termes Signum pythagoricum ("Signe pythagoricien"), signum Hygae (signe d'Hygée, à partir du mot grec υγεία, "santé") ou encore signum salutatis (en latin : "signe de la salutation", entre pythagoriciens).

    En symbolique, on différencie aussi le pentagone régulier convexe (pointe en haut, avec lignes joignant les sommets) du pentagone régulier étoilé (le pentagramme classique, avec cinq lignes qui se croisent cinq fois).[1] Ces deux formes déterminent deux significations symboliques complémentaires. L'étoilé représente plutôt l'Homme en acte, réalisé, subtil, initié, vibrant ; le convexe représente plutôt l'Homme en puissance, potentiel, grossier, profane, inerte. Dans les deux cas, c'est le microcosme, le petit monde naturel, l'Homme comme réduction du Monde, à la fois Nature et Esprit. Le Monde, lui, est figuré par l'hexagramme, ou sceau de Salomon, un hexagramme étoilé (six pointes).

    Éliphas Lévi reprend cette opposition traditionnelle, qui fait du pentagramme le symbole graphique du microcosme (l'Homme naturel) et de l'hexagramme (sceau de Salomon) le signe graphique du macrocosme (le Tout, à la fois Esprit et Nature) :

    "Le pentagramme est ce qu'on nomme, en kabbale, le signe du microcosme (...). Le grand Symbole de Salomon (...) : l'unité du macrocoisme se révèle par les deux points opposés des deux triangles... Le triangle de Salomon (...) : ces deux triangles, réunis en une seule figure, qui est celle d'une étoile à six rayons, forment le signe sacré du sceau de Salomon, l'étoile brillante du macrocosme .[2]

    Diverses variantes existent, pour le pentagramme étoilé. Il peut être inclus dans un cercle : on a alors le pantacle. Il peut être tracé avec des lignes qui, en se croisant, passent tantôt dessus tantôt dessous : on a alors le noeud pentagrammatique. Il peut donner aux angles la forme de la lettre alpha : on a alors le pentalpha. Il peut porter des flammes : on alors l'étoile flamboyante.

    Le pentagramme peut être gravé, dessiné ou brodé sur de petits supports variables et transportables sur soi, la figure peut exprimer des idées ou des êtres idéalisés. Le pentacle est censé faire entrer en "résonance" son porteur avec la puissance universelle figurée.

    Le pentagramme droit [modifier]

    Certains affirment qu'en Europe, ce serait un symbole païen en rapport direct avec le principe féminin universel ou Féminin sacré (les anciennes civilisations vouaient un culte à la nature et à la terre nourricière), il a été dénaturé en symbole satanique par l'Église, afin d'éradiquer le paganisme et de convertir les populations au christianisme. Cette thèse est évoquée dans le roman Da Vinci Code.

    Cette théorie peut être nuancée :

    • le flou du terme « symbole païen » : l'Europe n'est pas composée d'une civilisation « païenne » unique utilisant les mêmes symboles ;
    • l'absence totale de pentagrammes en-dehors des ouvrages de magie, ce qui prouve qu'il ne s'agit que d'un symbolisme réservé à des groupes restreints utilisant une symbolique d'inspiration antique (pythagoricienne notamment) ;
    • dans ce cadre, le symbolisme sexuel du pentagramme n'est pas celui de la féminité, mais de l'androgynie, le nombre cinq signifiant, chez les pythagoriciens[3], la somme du pair (féminin) et de l'impair (masculin), donc le mariage.

    Le pentagramme inversé [modifier]

    Il est utile d'apporter comme thèse que la cinquième branche représenterait l'esprit, l'âme ou une forme quelconque de spiritualité en tant que cinquième élément. Ainsi, la représenter en bas signifierait en fait principaliser soit le diable, soit le mal. On peut aussi y voir un rejet de la spiritualité et de son élévation, pour adopter une pensée plutôt matérialiste. Il y a aussi d'autres utilisations possibles en sorcellerie par exemple en cherchant à augmenter ses avoirs ou à matérialiser une pensée. L'idée qui y est associée est que l'énergie est posée sur le monde physique, plutôt que l'inverse (pentacle droit).

    Il a aussi été utilisé en amulette par Gerald Gardner dans son mouvement wiccan pour représenter un membre qui pratique la sorcellerie. Les membres du premier degré portant le symbole à l'endroit, du second à l'envers.

    Aussi, dans cette position, il représenterait également le dieu cornu toujours dans le milieu wiccan, qui rappelle sans équivoque le dieu Baphomet dans d'autres organisations. En effet, il peut, avec un peu d'imagination, représenter la tête d'un bouc : les deux cornes (en haut), les oreilles pointues (latérales) et la barbichette (en bas). Le bouc est associé à la nature et au symbole masculin (à l'opposé de la Déesse). Cependant, le dieu cornu est plus souvent représenté dans un pentacle droit, mêlant le symbole des cinq éléments, 5 sens, et l'élévation spirituelle, avec les cornes de fertilité.

     

    Le pentagramme, figure géométrique [modifier]

    La meilleure façon de penser le diagramme (ses propriétés comme son symbolisme), c'est, quand même, de connaître ses caractéristiques mathématiques, géométriques.

    Le pentagramme est constructible uniquement avec une règle et un compas. On peut ensuite à partir de cette construction obtenir une étoile à cinq branches non régulière (non traçable en cinq traits).

    Cette figure est liée au nombre d'or et au triangle d'or. Dans le pentagramme étoilé, on peut déceler de nombreux triangles d'or obtus (comme ceux formés par deux côtés et une diagonale) ou aigus (comme ceux formés par deux diagonales et un côté). Le découpage fait aussi apparaître de nouveaux triangles d'or dont la taille a été divisée par φ ainsi qu'un nouveau pentagone dont la taille est divisée par φ².

     

    Histoire [modifier]

    On trouve des pentagrammes dès la préhistoire.

    Le pentagramme apparaît en Mésopotamie vers 3000 avant notre ère, en tant que signe sumérien « UB » qui signifie « coin, angle, régions ». Dans la période du cunéiforme (vers 2600 avant notre ère), il représentait les cieux (« Kibratu » en akkadien) ainsi que les quatre directions de l’espace (avant, arrière, gauche, droite) ; la cinquième pointe représentant le « dessus ». Les quatre directions correspondraient aussi aux planètes alors connues : Jupiter, Mercure, Mars et Saturne ; Vénus (Ishtar, Ninanna et Inanna), la Reine des Cieux étant représentée par la pointe supérieure.[1]

    Il semble que le pentagramme était le signe de reconnaissance entre initiés pythagoriciens (à partir de 530 av. J.-C.).

    Le divin Pythagore (...) ne mettait jamais en tête de ses lettres, ni 'Joie' ni 'Prospérité' ; il commençait toujours par Hugiaine ! (υγεία Santé). (...) Voilà pourquoi le triple triangle enlacé, formé de cinq lignes [le pentagramme], qui servait de symbole à tous ceux de cette secte, était nommé par eux 'le signe de la santé'."[4]

    Dans le Timée, Platon associe les quatre Éléments aux quatre polyèdres, dits solides platoniciens (cube/Terre, icosaèdre/Eau, octaèdre/Air, tétraèdre/Feu), et il donne au Tout la forme du dodécaèdre (Phédon, 110b ; Timée, 55c). En joignant les cinq sommets du pentagone, on fait apparaître cinq triangles isocèles en forme d'étoiles à cinq branches : le pentagramme ou pentalpha.[5]

    Euclide, dans ses Éléments de géométrie (vers 300 av. J.-C.), expose les propriétés du pentagramme et du décaèdre, dans les livres IV, 11 et XIII, 17.

    Le pentagramme fut pour les gnostiques, le symbole des cinq Éléments (esprit, terre, eau, feu et air).

    A l'époque du second Temple, le pentagramme est utilisé avec l'hexagramme ; on le trouve, sur un relief de la synagogue de Capharnaüm (II° ou III° s.), associé à un hexagramme et un svastika.[6]

    Au début du XIII° s., Villard de Honnecourt se servit du pentagramme comme d'un tracé harmonique, une sorte de grille pour dessiner des formes.

    Dans les écrits de magie relevant soi-disant de Salomon (Clavicules de Salomon), à partir de 1245, à Paris, on trouve souvent le pentagramme, avec des noms de dieux et des caractères parfois tracés avec le sang.[7]

    Vers 1492, Léonard de Vinci a représenté l'Homme comme un pentagramme (encore que les positions des membres semblent varier), dans son Étude de proportions du corps humain selon Vitruve.

    Les plus célèbres représentations de l'homme-pentagramme se trouvent chez Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim dans son fameux livre sur la Philosophie occulte (1510).

    Le pentacle joue un rôle très important dans la symbolique franc-maçonnique, en tant qu'"étoile flamboyante". Les angles sont remplis de rayons (ou de flammes) et un "G" (signifiant "Gnose" ou "Géométrie) est inscrit au centre de l'étoile : elle représente "le Soleil, qui éclaire la Terre de ses rayons et fait profiter l'humanité de ses bienfaits, en procurant à tous les habitants de la terre la vie et la lumière".

    Pentagramme et Homme : anthropologie [modifier]

    L'interprétation la plus courante et la plus universelle voit dans le pentagramme une figuration de l'homme avec ses cinq extrémités : deux bras, deux jambes, en haut la tête. Cette grille de lecture est particulièrement explicite dans les figurations où l'Homme est représenté jambes écartées et bras horizontaux.

    Éliphas Lévi, champion du néo-occultisme, établit l'identité du pentagramme avec l'Homme et développe l'aspect magique :

    "Adam, c'est le tétragramme humain... Le pentagramme exprime la domination de l'esprit sur les éléments, et c'est par ce signe qu'on enchaîne les démons de l'air, les esprits du feu, les spectres de l'eau et les fantômes de la terre... Le pentagramme est ce qu'on nomme, en kabbale, le signe du microcosme... Paracelse, ce novateur en magie qui a surpassé tous les autres initiés par les succès de réalisations obtenues par lui seul, affirme que toutes les figures magiques et tous les signes kabbalistiques des pentacles auxquels obéissent les esprits se réduisent à deux, qui sont la synthèse de tous les autres : le signe du macrocosme ou du sceau de Salomon et celui du microcosme, plus puissant encore que le premier, c'est-à-dire le pentagramme..."[8]

    Omraam Mikhaël Aïvanhov établit aussi l'identité du pentagramme avec l'Homme et développe l'aspect moral, initiatique :

    "Notre Maître en Bulgarie Peter Deunov nous disait que l'homme représente le pentagramme vivant et il nous a donné une règle. Le pentagramme représente l’homme parfait qui possède les cinq vertus parfaitement développées [bonté, justice, sagesse, amour, vérité]. À un autre point de vue, il représente aussi les cinq sens : toucher, goût, odorat, ouïe et vue."[9]

    Pentagramme et Éléments : cosmologie [modifier]

    Le pentagramme, sans contradiction avec sa signification d'Homme, peut aussu porter la signification cosmique des divers Éléments. L'Homme, alors, est mis en analogie avec le Monde, et des correspondances s'établissent entre tête et esprit (ou éther), etc. C'est la théorie des analogies et correspondances. Selon Hildegarde de Bingen, dans son Livre des oeuvres divines (1174), la tête correspond au Feu, la poitrine à l'Air, le ventre à la Terre, molle et féconde, et les pieds à l'Eau, car les fleuves coulent sur la terre.

    • L'Esprit

    L'Esprit symbolisé sur le pentacle est associé aux transformations spirituelles, à la neutralité, à l'engendrement de la création (donc à l'engendrement des autres éléments). Il est soit conjoint avec le Feu et l'Eau, qui ensemble forment la majeure partie de la combustion cellulaire nécessaire à la vie, ou encore à la Terre et l'Air pour un système plus écologique. Considéré comme supérieur aux autres éléments, il déterminera par sa position supérieure l'orientation morale positive du détenteur. Il situe aussi l'énergie finale vers le macrocosme (ici comme étant l'univers). Il est à la fois masculin et féminin.

    • Le Feu (Mâle)

    Le Feu est généralement conjoint avec l'Air et 'Esprit pour renforcer le coté male, ou encore opposé latéralement à l'eau par la barre horizontale pour stabiliser; il représente l'action, la force, la puissance surtout destructrice.

    • L'Air (Mâle)

    Généralement conjoint en opposition avec la Terre pour stabiliser l'énergie, il représente le raisonnement actif, l'intelligence, la puissance surtout créatrice. Il peut aussi être conjoint avec l'Eau et l'Esprit.

    • L'Eau (Femelle)

    Généralement conjointe avec la Terre et l'Esprit pour renforcer le côté féminin, elle (féminine) représente la passivité, la douceur, la magie et la puissance surtout magique.

    • La Terre (Femelle)

    Elle représente le raisonnement passif, l'endurance et la solidité, la puissance surtout absorbante et physique.et l'amour.





     
     


     

    Les djins et le Coran

    03/06/2009 00:00

    Les djins et le Coran


     


    Avertissement


    L’expérience accumulée de consultations avec des personnes originaires du Maghreb montre une référence constante aux djinns comme agents désignées de certaines maladies et/ou de certains troubles. Les travaux concernant les djinns sont relativement nombreux et pourtant il n’est pas aisé de s’en faire une idée éclairée.

    Cette page traitera plus précisément de la dimension théologique. Les thèmes des pages suivantes seront les dimensions anthropologiques et les dimensions ethnopsychiatriques. L'ordre de présentation, et donc de lecture, est raisonnée.

    Les difficultés rencontrées sont de plusieurs ordres. La première, si bien sûr l’on n’a pas accès à l’arabe comme langue et écriture, est de l’ordre de la traduction éventuelle. Éventuelle car, comme nous essaierons de le montrer, il n’est pas certain que la langue française contienne dans son stock lexicologique un équivalent acceptable. La seconde difficulté, d’ailleurs en partie liée à la première, est d’ordre culturel. En effet les représentations concernant les djinns sont essentiellement véhiculées, en tout cas depuis quelques siècles, dans le monde musulman. Les correspondances possibles de représentations sont insatisfaisantes et nous reparlerons après avoir « décrit » ce que l’on peut entendre par Djinn.

    A l’intérieur même du monde musulman, expression qu’il faut entendre ici comme on le ferait de celle de monde chrétien, c’est à dire comme une sorte d’aire culturelle prédominante ne présumant pas d’une unité ou d’une homogénéité parfaites, même dans le seul plan du religieux, il faut distinguer entre les références théologiques (Le Coran et les Hadîths), les savoirs particuliers des spécialistes (anthropologues - fqihs..) et les savoirs populaires. Ce sont là plusieurs niveaux dont les interrelations ne vont pas de soi. Dans ce que nous appellerons par commodité la culture populaire, il n'est pas envisageable de parler des djinns sans précaution. Le plus élémentaire est par exemple de prononcer Bismi Allah arrahman arrahim, Au Nom de Dieu : celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux. Cette invocation est d'abord le premier verset de la première sourate, La Fatiha. L'usage même du vocable est craint et on lui substitue le plus souvent d'autres appellations que nous examinerons plus loin. Nous envisagerons successivement : la dimension théologique, les aspects anthropologiques, les djinns et les maladies.


    Dimension théologique.

    Cette dimension n'est pas historiquement la première car la croyance aux djinns est attestée dans les périodes pré-islamiques. Aujourd'hui cependant les croyants la réfèrent à l'Islam, aussi avons-nous pensé que l'étude de cette dimension devait être préliminaire afin de respecter leur point de vue.
    Le Coran mentionne les djinns de nombreuses fois. Le tableau ci-dessous est un inventaire de ces mentions précisant les versets et la sourate dans laquelle ils se trouvent. Le lecteur encore plus exigeant (ou plus curieux) trouvera aussi les extraits traduits du Coran signalés dans le tableau.

    Sourates Titre arabe Titre français (ou explication) Versets
    S. 6 - La Mecque AL AN’AM Les bestiaux  100, 112, 128, 130
    S. 7 - La Mecque AL A’RAF (séparation entre l’enfer et le paradis)  38 179
    S. 11 - La Mecque HUD (nom d’un prophète)  119
    S. 15 - La Mecque AL IHJR (vallée entre Médine et la Syrie)  27
    S. 17 - Médine AL ISRA Le voyage nocturne  88
    S. 18 - Médine AL KAHF La caverne  50
    S. 27 - La Mecque AN NAML Les fourmis  17, 22, 39
    S. 32 - La Mecque AS SAJDA La prosternation  13
    S. 34 -  La Mecque SABA (lieu d’Arabie)  12, 14, 41
    S. 37 - La Mecque AS SAFFAT Les Rangs  158
    S  41 -  La Mecque FUSSILAT Les versets détaillés  25,29
    S. 46 - La Mecque AL AHQAF (lieu - monticules de sables  18,29
    S. 51 - La Mecque ADH DHARIYYAT Qui éparpillent  56
    S. 55 - La Mecque AR RAHMAN Le Tout Miséricordieux  15, 31, 33, 39, 56, 74
    S. 72 - La Mecque AL JINN Les Djinns  1, 5, 6
    S. 114 - La Mecque AN NAS Les Hommes  6


    Avec les anges (malaïka) et les démons (shayâtîn) les djinns forment une sorte de triptyque des entités non-humaines, généralement invisibles mais pouvant être perçues dans certaines conditions particulières. A vrai dire les lignes de démarcation entre ces entités sont parfois estompées ou ambiguës. Les djinns ne sont pas des démons mais il peut cependant arriver qu'ils soient traités ainsi s'ils ont fait du mal. Ainsi Iblis, dont l'équivalent hébreux et chrétien est plutôt Satan, est-il compté parmi les djinns dans le verset 50 de la sourate 18 alors qu'il est compté parmi les anges dans le verset 34 de la sourate 2. Iblis que de nombreux auteurs rapprochent du diabolos grec, ancêtre linguistique du Diable chrétien. De la même manière on sait que certaines confréries, les Gnoua par exemple, utilisent le mot mlouk comme équivalent à djinn alors que l'on peut y reconnaître la même racine (m.l.k.) que celle des anges. Nous reviendrons sur cette question dans un prochain paragraphe. Pour être au plus près des textes nous avons distingué entre les représentations des djinns issues du Coran d'avec celles issues du Hadîth.


    Les djinns et le Coran.(Lien vers les traductions des versets)

    Si l'on s'en tient au Coran, la description suivante peut être proposée :

    Les djinns ne sont que des créations de Dieu. On ne saurait les considérer comme égaux ou participant directement de sa transcendance. Ils ont été créés de feu subtil, sans fumée et cela avant les hommes qui eux l’ont été en limon et argile. A moins qu’il ne s’agisse de métaphore, les djinns ont un cœur, des yeux et des oreilles. Leur force est supérieure à celle des hommes ainsi que leur vitesse de déplacement qui peut être quasiment instantanée. Ils peuvent produire des objets concrets au regard humain ; c’est ainsi qu’ils ont travaillé pour Salomon.
    Les djinns ont de commun avec les hommes d’avoir été créés pour adorer Dieu, d’avoir reçu des prophètes, de pouvoir être des tentateurs, même aux prophètes et, s’ils se sont égarés de subir le châtiment et d’aller en enfer. Ils sont mortels.
    Il a pu se trouver que des djinns aient abusé des hommes et que ces derniers aient même adoré des djinns. Entre eux, les relations sexuelles sont possibles. Leur association reste impuissante devant la volonté de Dieu. Les djinns ne peuvent connaître l’inconnaissable même si certains d’entre eux ont écouté le Coran et se sont convertis.


    Toute autre précision relèvent nécessairement du Hadîth ou du Tasfîr (commentaires du Coran).


    Les djinns et les Hadîths.

    Les Hadîths  [propos, récit..] rapportent initialement les paroles du Prophète. Ils se sont étendus ensuite aux actes et aux approbations de paroles ou d'actes faits en sa présence. Cela a pu les faire confondre avec la sunna, tradition musulmane. A l'origine les Hadîths se communiquaient oralement et ce n'est que progressivement que s'élaborèrent les transcriptions raisonnées et systématiques. Pour un approfondissement de ces questions nous renvoyons à l'article clair et synthétique de Soua Khalifa.

    A notre connaissance la synthèse la plus conséquente sur les propos tenus sur les djinns est celle de Fahd Toufy. Premiers habitants de la terre mais ayant fait le mal, les djinns furent chassés par une armée d'anges. Refoulés ils furent cantonnés dans certains endroits, notamment les régions désertiques ou inhabitées, les bosquets, les fourrés et plus généralement les lieux non fréquentés par les hommes. Cela ne fut pas sans cependant quelques conflits ; avec les hommes mais aussi entre eux. Bilâl, compagnon du Prophète, rapporte que l'ayant un jour suivi avec de l'eau alors que le Prophète s'isolait, il entendit des paroles qu'il ne comprenait pas. Le prophète l'expliqua en disant qu'il avait été l'arbitre entre des djinns musulmans et des djinns associateurs au sujet d'une zone d'habitation. Un autre conflit est rapporté, cette fois entre une tribu d'hommes et une tribu de djinns. Un homme ayant tué un djinn, les djinns tuèrent des hommes et ces derniers tuèrent tous les scorpions, serpents, insectes jusqu'à ce que les djinns demandèrent la paix.

    Un hadîth relate ces paroles du Prophète : "Dieu créa les djinns en trois catégories ; la première est faite de serpents, de scorpions et de reptiles ; la deuxième ressemble au vent dans l'atmosphère ; la troisième ressemble aux hommes et est susceptible de récompense et de châtiment.". Il a été raconté qu'une femme est venu voir le Prophète pour lui demander de délivrer son fils d'un djinn "qui le terrasse matin et soir". Le Prophète passa la main sur la poitrine de l'enfant qui vomit alors un petit animal.

    Un hadîth raconte l'histoire d'un djinn qui fréquentait la femme d'un homme en prenant la forme de ce dernier. Un jour le djinn l'amena à l'entrée du premier ciel. Là, l'homme entendit "Il n'y a de pouvoir et de force qu'en Dieu. Ce que Dieu veut a lieu ; ce qu'il ne veut pas n'a pas lieu." de retour sur terre, l'homme (un Persan) récita ce qu'il avait entendu et le djinn brûla jusqu'à devenir cendre.

    La tradition relate que le Prophète a désigné les os comme nourriture des djinns musulmans. Il est aussi rapporté que les djinns se nourrissent d'odeurs. Les djinns sont invisibles mais il est rapporté que certains animaux peuvent les voir, notamment les chiens et les ânes. Nous avons vu qu'ils peuvent cependant prendre des formes diverses. Parmi celles-ci la forme de serpent est fréquente. En témoigne cette histoire citée par Fahd. "Des pèlerins rencontrèrent un serpent qui se roulait dans la poussière ; il ne tarda pas à mourir. L'un deux prit un chiffon, l'en enveloppa, creusa la terre et l'ensevelit. Arrivés à la Mekke, un homme vint à leur rencontre et demanda : "lequel d'entre vous s'occupa de 'Amr ben Jâbir ? - Nous ne le connaissons pas, répondirent-ils - Qui, reprit l'homme, s'occupa du serpent (jânn) ? - Celui-ci lui désigna-t-on du doigt. - Que Dieu te récompense pour nous, lui dit-il ! C'était le dernier des neuf djinns qui ont entendu le Coran de la bouche du Prophète."


    Commentaires.

    Il faut cependant aussi noter que "Les rationalistes musulmans nient l'existence réelle des djinns. Les Mu'tazilites et à leur suite le philosophe et médecin Ibn Sinâ, (connu en Occident sous le nom d'Avicenne) l'historien et sociologue Ibn Khaldoun, entre autres, y voyaient plutôt des allégories." (4)

    On aura pu constater que les éléments connus à partir du Hadîth sont beaucoup plus nombreux et plus précis que ceux révélés par le Coran. On verra ultérieurement que ceux qui sont véhiculés dans la culture populaire sont encore plus en relief. Tous témoignent cependant d'un monde invisible et caché, comme d'ailleurs la racine du mot l'indique (jenna), coexistant avec celui des humains et dont les destins se croisent parfois pour le bonheur et le malheur.

    Ces deux mondes se ressemblent en partie étrangement ; comme les humains, les djinns vivent en société, se querellent, ont des relations sexuelles (ce qui les distinguent des anges et des démons), mangent, boivent, s'allient et se font la guerre, ont des croyances diverses etc. Les différences sont aussi frappantes par leurs symétries inversées ;  les hommes habitent les villes, les djinns les lieux désertiques ou abandonnés ou ceux avec lesquels les hommes ont peu d'attrait, voire de la répugnance, ruines, égouts, toilettes etc. Les hommes mangent la chair, les djinns se nourrissent des os. Les hommes sont lourds et lents, les djinns sont plutôt aériens et rapides. Les djinns paraissent peupler les domaines de l'inconnu, de l'inexploré ou de l'abandonné, du mystérieux et de l'inavouable, le coté obscur des choses. C'est là que les hommes et les djinns se rencontrent dans les zones incertaines, dans les sentiments ambiguës, dans les lieux où rodent le malheur et la mort. Au-delà des craintes qu'ils suscitent, les djinns donnent aux hommes du sens à leurs peurs et à leurs incompréhensions. D'une certaine manière ils peuvent être parfois nos compagnons d'infortune.





     
     

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